Un petit essai...

Comme je m'ennuyais au boulot (chhhht faut pas le répéter!), je me suis amusé à pondre ce petit texte, faisant suite à une idée qui me trottait depuis un moment déjà.

Pour l'instant, seule l'introduction est écrite: la voici!

Daniel

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Faim.

Depuis que j'ai ouvert les yeux au monde, je n'ai que ce sentiment terrible, ce besoin inassouvi, ce désir frustré au fond de moi.
Mais je ne comprends pas ce que c'est.

Faim.

Je ne comprends pas quelle est cette sensation. Je ne comprends pas non plus ce qui m'arrive, ni même ce que je suis.
En fait, je ne comprends rien.

Faim.


Peu à peu, certaines choses prennent un sens. On dirait en fin de compte que tout ce qui m'arrive est ordonné.
Si seulement il n'y avait pas cette insoutenable sensation que quelque chose ne va pas, que quelque chose me manque.

Faim.

Il y a cette chose, qui bouge devant moi. Et ces autres choses tout autour. J'ai du mal à comprendre tout ça, ces tâches de couleurs, ces odeurs, ces bruits, ces sensations sur ce corps que je sais être le mien - mais comment le sais-je, je l'ignore. La vue, l'odorat, l'ouïe, le toucher... Je n'ai pas pleinement conscience de ce que c'est, sinon que désormais ils vont faire partie de ma vie.
Cette chose qui bouge devant moi. Bizarre. Elle ne cesse d'aller et de venir, de s'approcher puis de s'éloigner. Toujours les mêmes gestes, les mêmes pas. Oui ce sont des pas, je vois bien que ça a 2 pattes très longues, un gros corps avec des plumes dessus, et une toute petite tête au bout d'un très long cou. Bizarrement, de l'eau envahit ma bouche lorsque les odeurs de cette créature me parviennent, et les tiraillements que je ressens depuis le début de ma vie au plus profond de moi se réveillent de plus belle.

Mais quelque chose ne va pas. Quelque chose n'est pas normal, je le sens. Je réalise alors que moi aussi, je me déplace, que je m'éloigne de cette créature qui m'affole tellement ses effluves raniment la douleur dans mon ventre. NON! Je ne veux pas aller là-bas! Je veux planter mes crocs dans ce corps, sentir ses petits os se briser, sentir... Sentir... Mais rien n'y fait, je continue à m'éloigner. J'en pleurerais de rage, si seulement je savais comment faire.

Puis je m'arrête. Et je repars enfin, cette fois vers la créature insouciante, qui continue son manège comme si elle ne m'avait pas remarqué. Comme si elle n'avait pas peur. Comme si elle savait qu'elle ne risquait rien.
Nos chemins se croisent, je lutte de toute mes forces pour pouvoir la saisir dans mes pattes et la lacérer de mes griffes!!!
Mais rien ne se passe. Nos chemins s'éloignent à nouveau. Puis se recroisent. Puis s'éloignent.
Je réalise alors que je suis autant qu'elle prisonnier d'une force que je ne maîtrise pas, et qui me force à répéter indéfiniment les mêmes pas, à poursuivre le même chemin, encore et encore. Rien de tout ce que j'ai tenté pour sortir de cet état n'a eu le moindre succès. Et par-dessus tout, cette faim insoutenable qui m'entraîne proche de la folie. Lorsque je croise le regard de cette étrange créature, je lis dans ses yeux la prière qu'elle m'adresse de mettre fin à ce calvaire, d'une manière ou d'une autre... Prière dans le vide, car je suis autant démuni qu'elle. Quel Dieu peut être assez cruel pour inventer un tel supplice, je me le demande.

Au bout de longues minutes, frustré au-delà de toute expression, je renonce à ce combat inutile. J'aperçois alors, au loin, que d'autres créatures comme ma voisine poursuivent elles aussi un chemin prédéterminé, inlassablement. J'aperçois également une autre créature, sur 4 pattes celle-ci, dont le corps blanc rayé noir semble recouvert de poils. Elle aussi semble prisonnière de ses pas, et suit indéfiniment le même chemin. Et encore un peu plus loin, je vois un magnifique animal à la peau rougeâtre, qui instantanément évoque en moi une envie de m'arracher à cette emprise pour venir près de lui: posé sur ses deux pattes arrières massives, il possède deux petites pattes avant terminées par des griffes aiguisées, et une gueule constellée de crocs très pointus. Etrangement troublé par cette créature, je réalise alors que mes propres pattes avant ressemblent étrangement aux siennes, à part que les miennes sont blanches. Un rapide coup d'oeil sur ces pattes qui me soutiennent me le confirme: je fais partie de cette race de magnifiques et puissantes créatures! Une bouffée d'orgueil me saisit alors soudainement! Mais la réalité revient tout aussi brutalement me rappeler à la raison: aussi belle soit-elle, cette créature, tout comme moi, est prisonnière de son destin immuable...

Peu à peu, la totalité de mon environnement m'est connue: les montagnes à l'ouest, cette plaine aride un peu partout sous nos pas, et ces créatures suivant leur parcours. Et ce chemin que je poursuis encore et encore, j'en connais chaque pierre, chaque rare brin d'herbe.
Cette faim intense qui me caractérisait est passée au second plan. Elle se rappelle parfois violemment à mon souvenir, mais j'en fais désormais abstraction, puisque je ne peux rien y faire.
Je n'ai plus aucun doute que ma situation actuelle n'est qu'une pénitence pour quelque action que j'ai bien pu faire dans une vie antérieure, et qu'il faut que je prenne mon mal en patience jusqu'à ce ce que l'Etre qui a décidé de m'infliger ce supplice estime que j'ai fait mon temps de purgatoire.

Je me suis résigné à attendre.

La seconde partie, intitulée La Découverte.
Avant le prochain chapitre: La Rencontre.

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Une chose, toutefois, me surprend. A la limite de ma vision, loin vers l'est, il me semble parfois apercevoir d'étranges bipèdes qui ne ressemblent pas à ceux qui m'entourent. Si cela ne s'était pas reproduit plusieurs fois, j'aurai pensé à une hallucination - mais il semble bien que ça ne soit pas le cas. Et, chose bien plus étonnante dans ce monde figé, elles ne semblent pas liées à un quelconque chemin, mais semblent douées d'une vie propre et d'une autonomie d'action.
Peu à peu, cela devient une certitude: là-bas, des choses se passent, des choses qui ne sont pas répétitives comme ici. Une immense gratitude envers Ceux qui m'imposent ceci m'envahit: maintenant, je sais qu'il y a un espoir, et qu'au bout de ma peine la liberté m'attend à nouveau!

Mes yeux sont rivés vers cet horizon où des choses se passent à chaque fois que mes pas m'entraînent dans la bonne direction; puis, lorsque je tourne le dos à la scène, j'ai du mal à maintenir la fébrilité qui m'envahit. Et lorsqu'enfin je refais demi-tour, je me délecte de ces ombres mouvantes à l'horizon, jusqu'à ce qu'à nouveau mon corps m'en éloigne à mon grand désespoir.

Ce manège se poursuit durant ce qui me semble une éternité, et la résignation reprend le dessus. La faim est toujours aussi présente, et mes yeux sont fatigués de trop forcer. Je peine de plus en plus à voir dans le lointain. Je remarque alors que la grande lumière dans le ciel s'est déplacée elle aussi, et qu'elle s'apprête à passer derrière les montagnes, à l'ouest. Et au fur et à mesure que le temps passe, le jour diminue et les détails dans le lointain s'estompent. Le ciel rougeoit de plus belle, et de grandes ombres se forment sur le sol. Je me délecte de ces variations de paysages, après ces longues heures d'uniformité.
Et tout doucement, la nuit s'installe, et une nouvelle uniformité remplace la précédente.

Pourtant, là-bas vers l'est et les formes mouvantes, de temps à autre des éclairs de couleur semblent illuminer les lieux l'espace d'un instant. Avec la disparition du soleil, je réalise alors que je distingue bien mieux ces bipèdes, qui semblent rayonner d'une aura rouge que je ne détectais pas durant le jour. Il y en a un grand nombre, et il semble qu'ils soient à l'origine de ces déflagrations d'éclairs. Soudain l'évidence s'impose dans mon esprit: ces créatures se battent entre elles! J'assiste ainsi, spectateur involontaire et insoupçonné, à ce déferlement de violence incompréhensible.

La Guerre.

Ce mot s'impose à moi, issu de souvenirs que je ne savais même pas posséder. Un déferlement d'images occulte mes pensées, images de lames aiguisées, d'épées, de magie. Images de combats meurtriers, de cris, de larmes, de souffrances et de traîtrises. Une bouffée de plaisir envahit mon corps, et l'espace d'un instant aussi bref qu'intense, un rugissement terrible s'échappe de ma gorge, un cri terrifiant qui résonne dans les plaines arides qui m'entourent, tel un ouragan immatériel et primitif...

Il me faut alors quelques secondes pour reprendre le contrôle de mes pensées. Je suis partagé entre l'exultation à l'idée que peut-être un premier barreau de mon emprisonnement vient de céder par ce rugissement, et l'inquiétude causée devant la joie que ce corps a éprouvée devant ces images de détresse et de désolation. Mais ces pensées se volatilisent instantanément lorsque je réalise que l'un des bipèdes semble venir dans ma direction. Et qu'il est suivi par 3 de ses congénères...

La Rencontre

A mon grand désarroi, ma trajectoire immuable amorce alors le chemin qui me détourne de la scène. Les secondes qui suivent sont emplies de frustration, et sont les plus longues de ma courte vie! Encore le caillou là-bas, puis la motte de terre à dépasser, et les 5 secondes à attendre, figé à regarder devant moi les montagnes que je connais si bien dorénavant mais où il ne se passe rien du tout. En enfin, enfin! ma route qui reprend dans la bonne direction!

Aussitôt je cherche des yeux le petit groupe. Je les distingue bien mieux maintenant. Que leurs corps ont l'air frêles et fragiles! Ils sont très différents les uns des autres: il y en a un tout petit avec une grosse tête, un autre à peine plus grand, avec de longs poils qui cachent presque tout son visage, et une truffe épatée. Les deux derniers sont plus grands. Pour l'instant, ils se tiennent à distance respectable. Ils émettent des sons que je ne comprends pas :

- Wha tu as vu ça? C'est lui qui a rugi comme ça?
- Qu'est-ce que c'est que ce Raptor? Tu as déjà vu un raptor blanc toi?
- Fais attention c'est un Elite! En plus il est ?? pour moi!
- Oui, pour moi aussi... Etonnant.
- Attends, je regarde sur wowdbu! Comment il s'appelle? Ben.. Il est où son nom?
- Euh... Tu as raison, il n'a pas de nom sur la tête!
- Tu crois que c'est un bug?
- Gaffe il charge!!!!

Aussi soudainement que sans raison, je me précipite à mon corps défendant vers eux à grande vitesse - et en quelques secondes je suis sur eux! D'un coup de patte violent je fracasse le crâne du plus petit, qui s'écroule sur le sol sans un cri, puis je me précipite vers l'un des grands qui tente de s'échapper. En quelques enjambées je suis sur lui, et je lacère son dos de trainées rouges. Quelques pas encore, et lui aussi s'effondre devant la force de mes coups. L'odeur qui envahit mes narines me rend comme fou et fait rugir mon estomac de plus belle: je me retourne alors vers les 2 autres bipèdes et je me précipite vers eux. Celui avec les poils sur le visage brandit alors vaillamment une lame et cours vers moi en criant "Pour IronForge!!!", tandis que le dernier gesticule bizarrement en chantonnant. La rencontre avec le guerrier fut brutale: il a la peau bien plus solide que mes deux précédentes victimes! Au même moment, j'aperçois une grande boule de lumière venir vers moi, et à son contact je sens une grande brûlure sur ma peau. Puis le quatrième bipède recommence ses gesticulations et sa mélopée - mais mon attention est toute entière tournée vers le petit à la peau dure qui ose me résister et me piquer de son épée! Je pousse alors un rugissement terrifiant, et profitant de l'étourdissement causé par ce cri, je parviens enfin à déchiqueter sa peau très résistante et à plonger mes crocs dans la chaleur de son corps. Un bonheur indicible se répand dans mon corps, tandis que j'arrache et avale tout cru des morceaux de viande et que le goût du sang se répand mon palais, jusqu'à ce qu'enfin le petit corps cesse de gigoter ridiculement entre mes pattes. Une seconde boule de lumière vient alors me frapper, et l'odeur de la peau brûlée vient se mêler à celle du sang qui coule le long de ma gueule. Le mage prend alors à son tour la fuite, mais je le rattrape facilement. Au moment où je me prépare à le frapper dans le dos, je suis arrêté soudainement par une force stupéfiante et manque m'écrouler: mes pieds sont pris dans une pierre glacée! Et je vois le fuyard disparaître pour réapparaître quelques pas plus loin, courant de toute la vitesse de ses jambes! Je parviens finalement à m'arracher à cette gangue de glace, et je me précipite vers lui. L'issue ne fait guère de doute, la distance diminue trop rapidement pour qu'il ait la moindre chance. Je savoure déjà le bonheur de planter mes crocs dans ce corps fragile, quand soudain mon corps fait demi-tour de lui-même et rejoint en courant le lieu de mon isolement, tandis que les traces de brûlures disparaissent miraculeusement de mon corps et que les quelques blessures insignifiantes infligées par le guerrier se guérissent à une vitesse prodigieuse. Et je me retrouve, à mon grand désespoir, à nouveau sur ce chemin maudit qui est le mien depuis ma venue dans cette nouvelle vie...

Les pensées se bousculent dans ma tête, tandis que je revis ces trop brefs instants que j'avais imaginé être de liberté. Je sens encore le goût du sang dans ma bouche, et les grognements dans mon estomac ont enfin cessé. Au loin, les éclairs continuent d'illuminer le ciel, et les corps de mes 3 victimes baignent dans une mare rougeâtre. J'ai perdu de vue le fuyard, qui doit certainement se cacher, tout tremblant, au plus profond d'un trou en remerciant je ne sais quel Dieu d'être toujours en vie.

Rien de notable ne se passe durant quelques minutes. Mais, à la suite d'un nouveau demi-tour, je remarque que le corps de ma première victime a disparu, et que seuls des objets blancs restent au milieu de la tâche formée par son sang. Un mouvement à la lisière de ma vision attire mon attention, et à ma grande surprise je vois ce petit être s'éloigner de toute la vitesse de ses petites jambes! Comment il a pu accomplir cet exploit, je ne parviens pas à le comprendre! Par quel miracle a-t-il bien pu se guérir? Voire même revenir de la mort, tellement j'étais persuadé qu'aucune trace de vie ne restait en lui?
Mais je n'étais pas au bout de mes surprises: quelques secondes plus tard, les mêmes petits morceaux blancs viennent remplacer le corps de ma seconde victime - et au même moment, il apparaît miraculeusement à quelques pas de celui-ci, et à son tour il part en courant!

Je surveille le dernier corps, celui de la petite personne avec la peau dure. Mais j'arrive alors au bout du mon chemin, et je tourne malheureusement le dos à la scène. Quand au bout d'un peu plus d'une minute je reprends ma route vers l'Est, je ne suis pas surpris outre mesure de voir que le dernier corps a lui aussi disparu, et qu'une petite silhouette nimbée d'une aura rougeâtre s'enfuit à son tour...

Je m'efforce de comprendre ce qui a bien pu arriver. Car pour ce dernier, je sais que plus rien ne le raccrochait à la vie - n'ai-je pas arraché son coeur de son corps pour le dévorer? Quelles sont donc ces créatures qui régénèrent ainsi leurs organes vitaux même après la mort? Quel est donc cet endroit???

Tout à mes pensées, je ne remarque pas qu'au loin les éclairs ont cessé. Et ce n'est que tardivement que je remarque que de nombreuses silhouettes rouges se sont approchées. Aussitôt, je ressens au fond de moi un grand sentiment d'excitation, tandis qu'elles s'approchent prudemment. Nombre de leurs avant-bras se tendent vers moi, et je perçois à nouveau leurs petits cris qui me parviennent:

- Regardez, il est là! Regardez!
- Oui on le voit. Tu avais raison. Bon sang, qu'est-ce que c'est que ce truc?
- Faites attention, il a un rayon d'aggro de fou!
- Tu crois qu'on peut le dépecer?
- Qu'est-ce qu'il droppe?
- Dis, il est quel niveau?
- Il m'a one-shot en crit!
- Hein qu'est-ce qu'il dit?
- Oh le noob!
- Ca suffit tous les deux!
- Bon alors on fait quoi?
- CHAAAARGEZ! Au nom de la Lumière!!!
- Attends!
- Attends!!
- Attends!!!!
- Mais quel c.. ce pal!

Une silhouette se détache alors du groupe et se précipite vers moi. Elle a une peau qui réflète les rayons de la petite lumière dans le ciel, et elle est entourée d'une sorte de bulle scintillante. Poussant alors un rugissement, mon corps se précipite à sa rencontre. Du coin de l'oeil, je constate que les autres silhouettes n'ont pas bougé et sont restées à distance respectable.
Le combat fut aussi violent que bref - mon premier coup de patte rebondit sur l'espèce de bulle qui l'entoure, mais le second vient déchirer sa peau dans un crissement de métal, et du sang s'écoule alors de son ventre. L'intense stupéfaction qui se lit alors sur son visage provoque en moi un nouveau rugissement de joie sauvage, tandis que j'arrache les morceaux de sa peau crissante et lacère de mes griffes ses organes mis à nus. Il tente désespérément de chanter quelque chose, mais son chant cesse en même temps qu'un craquement sinistre retentit lorsque ma gueule saisit à pleine dents son cou et agite son corps dans tous les sens. Le pantin désarticulé s'écroule alors au sol, et mon corps retourne une nouvelle fois en courant sur son chemin de pénitence. Cette fois je n'ai aucun regret, car décidemment ce bipède avait la peau bien trop dure pour être dévoré...

Tournant alors le dos aux autres créatures, seuls leurs cris me permettent de suivre à peu près leurs positions:

- Oh la vache....
- Son bouclier n'a pas marché?
- Ils ont nerfé le paladin?
- Je croyais qu'il était full set épique?
- Hein qu'est-ce qu'il dit?
- Oh le noob!
- Fermez-là un peu tous les deux!
- Dites... Vous ne croyez pas qu'il est buggé?
- Mais qu'est-ce qu'il fout dans les Barrens?
- Les quoi?
- Oh le noob!
- VOS GUEULES!
- Ca y est j'ai compris! Ca doit être un boss en préparation, mais il a buggé et il a spawné ici!
- Faudrait le reporter aux MJs non?
- Si c'est un bug oui
- Non non on le loot d'abord!
- D'accord vas-y
- Euh...
- Bon il faudrait prendre une décision là.
- LES HORDEUX!!! LES HORDEUX ATTAQUENT!!!